La mort

Rédigé par Serge Aucun commentaire
Classé dans : Photographies Mots clés : aucun

la-mort

Une photographie prise en flânant dans une galerie d'art qui avait interpellé mon regard avec une certaine frayeur. Je n'ai jamais su qui est l'auteur de cette peinture. Je me promenais au hasard dans Paris et suis entré dans une galerie qui exposait cette œuvre. Je n'ai pas demandé à la galeriste qui l'avait peinte. Je l'ai seulement photographiée car je la trouvais très expressive. Peut-être vous fera-t-elle réfléchir vous aussi comme elle m'a fait réfléchir sur de nombreuses situations de l'existence...

Le métro

Rédigé par Serge Aucun commentaire
Classé dans : Poésie Mots clés : aucun

Cette création qui s’est généralisée dans toutes les grandes villes du monde est un lieu bien étrange qui n’est pas toujours agréable. Circuler dans un tunnel obscure n’est pas adapté à l’homme. Aussi il me semble que tous les métro devraient être aériens au lieu d’être souterrains comme le sont la plupart. Évidemment il reste sa variante qui est l’autobus. C’est une bonne alternative qui de plus est moins coûteuse à réaliser. 

Le métro donc. Toute une foule de gens y sont rassemblés dans des wagons exigus. Promiscuité extrême avec la distance entre les personnes qui est celle de l’intimité, telle que la définit la proxémique. Tout le monde entend ce que dit tout le monde et certains sont tellement las qu’ils préfèrent rester muets. Dans les couloirs, parfois d’une longueur interminable, il nous faut marcher dans ce labyrinthe qui, à certains moments, semble mener nulle part.

 La vie ressemble un peu à ces couloirs de métro, où nous cherchons désespérément les correspondances. On oublie parfois de descendre à une station, et voilà que nous reprenons la ligne dans le sens inverse.Certaines stations sont réalisées avec un souci d’esthétique, alors que d’autres sont dans un état délabré. Chaque station reflète en somme l’état du quartier sur laquelle elle débouche. 

Pendant qu’ils roulent, les wagons tanguent parfois brusquement, comme des chaloupes sur une mer agitée. Les couloirs sont tapissés de publicités un peu trop nombreuses et criardes qui interpellent avec une violence visuelle les voyageurs. 

J’imaginerais à la place de ces réclames des reproductions d’œuvres d’art, ce qui apaiserait le regard en produisant un plaisir esthétique. Mais on imagine beaucoup de choses lorsqu’on se laisse bercer durant le court trajet entre chaque station...

© Serge Muscat – Octobre 2025.